Immobilier neuf : le prix des logements à la baisse

Alors que les taux d’intérêt sont toujours au plus bas et permettent de financer un projet à moins de 1,5 % toutes durées confondues, le ralentissement des constructions les prix du marché immobilier neuf, en particulier durant le premier trimestre 2019. Et les maisons semblent plus touchées que les appartements. Des solutions existent pour dynamiser le marché.

Perte de vitesse pour le marché de la construction au plan national

Sur le premier trimestre 2019, le nombre de permis de construire accordés a baissé de 8,9 % par rapport au premier trimestre 2018. Quant aux mises en chantier, elles sont également en baisse, de 7,8 % sur la même période. La perte de dynamisme du secteur se poursuit donc, mais de manière tout de même moins marquée qu’en fin d’année où les évolutions sur un an étaient respectivement de -12,5 % et -11 %.

En toute logique, les acheteurs d’un logement neuf étant de moins en moins nombreux, les prix tendent, eux aussi, à chuter. Et ce sont les maisons neuves individuelles qui sont les plus impactées. Au premier trimestre 2019, les prix des maisons enregistrent une baisse annuelle de l’ordre de 2,8 %. Une tendance que l’on peut notamment imputer à la réduction des aides à l’acquisition, comme la suppression du dispositif APL accession, ou le recentrage du PTZ (prêt à taux zéro). Autant de raison qui aident les nouveaux investisseurs, et notamment les plus modestes, à cibler la zone de leur investissement.

Les appartements neufs, eux aussi, sont touchés par la baisse des prix, mais dans une moindre mesure. Ainsi, la baisse enregistrée au 1er trimestre 2019 est de l’ordre de 1,2 %.

Quand les bureaux dynamisent le marché du neuf : le cas toulousain

À Toulouse et dans son agglomération, la bonne santé du marché de la construction est relayée par une forte demande de bureaux neufs ou restructurés. En un an, la croissance enregistrée est d’ailleurs de l’ordre de 9 %. Plus en détails, ce sont près de 95 500 m² de bureaux neufs qui ont été placés en 2018, soit une hausse de 29 %.

L’immobilier professionnel et la ville de Toulouse semblent donc faire bon ménage. Il faut dire que les grandes entreprises ne manquent pas dans la ville rose et ses alentours. AirBus Défense & Space a, par exemple, mobilisé quelque 14 200 m² pour installer des bureaux à Montaudran, quartier du sud-est de la ville. D’une manière générale, ce sont en effet l’aéronautique ainsi que les activités aéroportuaires qui portent le marché de l’immobilier neuf professionnel.

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Quant aux prix des bureaux, ils restent stables à la location, avec une moyenne affichée de 160 € au m² et par an. Les secteurs les plus prisés comme le centre de Toulouse peuvent toutefois atteindre les 220 € le m² par an, quand les quartiers et la périphérie ne dépassent généralement pas les 145 € au m² par an. C’est notamment le cas à Basso-Cambo ou Saint-Martin Ramassiers.